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Je traverse un utérus…




Quelle période de folie…


Le dépouillement, beaucoup de choses que tu croyais réelles et faisant partie de ta vie se dissolvent, perte de repères car ce que tu croyais réel ne l’est pas, ça s’effrite, ta structure même s’effondre… Ton égo lutte car ce qu’il connaît le rassure, mais au fond de toi tu sais que ce n’est plus, que tout change, que tu es en train de peler ton égo comme un oignon, couche après couche, pour toucher le plus profond de toi, ton cœur, ton essence, ta lumière. Et hop, une expérience qui te met en résistance, en détresse, en colère, et tu luttes, et ton Toi se rappelle que c’est ok de lâcher, que tu ne vas pas tomber dans un abîme. C’est le processus.


Il y a le deuil de tout ce que tu connais et la tristesse qui l’accompagne. Oui, tu laisses partir pour plus de lumière, mais tu étais confortable là-dedans… Alors tu lâches encore, tes repères, tes sécurités même factices.


Oh la la, la foi que ça te demande ! Il y a des jours j’en peux tellement plus... Je m’en remets à Dieu... Ça éprouve ta foi, tellement fort… La foi, l’espoir, franchement je crois qu’il n’y a rien d’autre de plus important.


Et il y a les angoisses, tu les sens dans ton corps physique, là la transformation est massive, douloureuse. Je me sens bousculée, violentée, à terre, vidée. Je me sens passer par le couloir étroit d’un utérus. Ouais. Ça fait deux semaines que je dis ça en rigolant (ouais merci mon sens de l’humour ouloulou), mais en fait c’est ça, c’est un passage, c’est un accouchement, c’est une nouvelle naissance. Ça se fait dans les cris, ça se fait dans la douleur, ça se fait dans le noir. Et je me rappelle de cette phrase « C’est avant l’aube que la nuit est la plus sombre ». Il y a des dossiers que tu croyais terminés depuis longtemps, hé non… On va encore plus profond sur le sujet…


Puis il y a le détachement, tu touches du doigt à quel point rien n’a d’importance vraiment, ou plutôt que ce n’est que le jeu de tes multiples personnages, que c’est ton expérimentation en tant qu’être charnel, mais que si tu te détaches et prend du recul, tu te rappelles ta lumière et ta partie divine. Parfois quand tu n’arrives pas consciemment à te détacher de situations ou croyances qui ne te servent plus, c’est l’Univers qui s’en occupe, alors tu cries au rejet, à la trahison, à l’abandon et j’en passe, tu pleures, tu te figes sans te rappeler que c’est pour ton plus grand bien, que ça aussi ce sont tes personnages… Et donc, l’Univers fait ça, pour te remettre sur le chemin de ta lumière, que tu choisis en conscience depuis un moment déjà. Car comme me l’a dit un ami « Finalement, la vie, elle te veut du bien ! ».


J’ai mis une photo de nuit, parce que je n’avais pas de photo d’utérus…


Et je t'embrasse...

Viens me parler si toi aussi c'est chaud patate...



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